Lorsqu'on utilise un produit numérique, on vient pour le contenu. On le consulte, on le crée, on le manipule. On ne vient pas pour les aspects purement visuels ou techniques. Le contenu est donc l'élément premier de votre produit. On peut catégoriser ce contenu en deux groupes : les contenus cœur ou métier. Ca peut être du texte, des images, du son, des vidéos, des graphes, des données, des PDF, et les mails aussi (ne pas oublier). les contenus liés à l’interaction et la navigation (boutons, menus, …), appelés aussi microcopy.
Nathalie Rosenberg
· Lead UX designer
· il y a 1 an
Très bon article qui sort un peu des sentiers battus de ce que lit on ce moment sur la différence stratégique et évaluative. Par définition l'évaluative est stratégique et le défi de l'utilisabilité n'est pas un problème simple. (si votre produit ramène des revenus) A découvrir ici
"Je suis empathique, donc je suis destiné(e) à une carrière en UX." L'empathie est souvent mentionnée par les candidat(e)s à un poste UX pour mettre en avant leur profil. Ce terme est désormais systématiquement assimilé aux processus de design centré sur l'utilisateur, aux compétences requises pour faire carrière, et bien entendu aussi au design thinking. S'il est vrai qu'un professionnel de l'UX doit pratiquer l'empathie, on se réfère ici bien à un compétence acquise et appliquée et non à une qualité innée. Ce concept est très bien illustré dans le livre "Practical Empathy For Collaboration and Creativity in Your Work" d'Indi Young. Elle y fait notamment référence aux différents type d'empathie et l'empathie cognitive, sur laquelle se base le design centré sur l'utilisateur. Daniel Goleman, souvent désigné comme "le père de l'intelligence émotionnelle", a identifié 3 types d'empathie et décrit l'empathie cognitive comme "cette curiosité naturelle pour la réalité des autres". Contrairement à la compassion ou encore à l'empathie émotionnelle, elle se base sur l'appréhension et la compréhension des modèles mentaux, de l'environnement et du schéma émotionnel de l'autre. Comme le décrit très bien Indi Young dans son livre, c'est une compétence qui demande une certaine rigueur dans l'écoute, l'assimilation et le détachement de ses propres biais. L'empathie cognitive s'apprend et se pratique, elle n'est en rien une qualité, ou un trait de caractère. Aussi, dans vos portfolios, entretiens et lettres de motivations, soulignez votre pratique de l'empathie, ce qui vous rend compétent(e)s en la matière, votre processus d'écoute, de découpe, d'analyse, pour assimiler les non-dits, les motivations, le point de vue de vos utilisateurs. Cela vous vaudra l'empathie de vos pairs et aura le mérite de montrer votre réelle compréhension d'un terme trop souvent usurpé :)
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Marie-Aude Sourd
· Senior UX researcher
· il y a 1 an
Voici un post intéressant de Sébastien L'hoste sur la posture du designer que je repartage ci-dessous car il vaut la peine d'être sauvegardé. ------------------ Voir plus avec le Lien linkedin------------- Face à un problème, le designer 2022 doit faire 3 choses avant de commencer à réfléchir à une solution : 1️⃣ reformuler le problème → si la reformulation montre que le problème n’existe pas, le process s’arrête là. 2️⃣ évaluer la nécessité de remédier au problème → si l’existence d’un produit ou service pour répondre au problème s’avère moins pertinente que son inexistence, le process s’arrête là. 3️⃣ vérifier qu’on peut supprimer le problème plutôt que le résoudre → écrire le problème sous forme d’équation. Souvent il suffit de supprimer un terme de l’équation pour supprimer le problème. Si on peut supprimer le problème, le process s’arrête là. Pour le designer 2022, produire une solution à un problème est déjà un constat d’échec. Le designer 2022 ne doit plus être un “problem solver”. Le designer 2022 doit être un “problem killer”.
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Alexis Gérôme
· Staff UX researcher
· il y a 2 ans
Déjà pour moi c’est une entrée d’argent supplémentaire. Mais je valorise surtout la liberté de pouvoir choisir mes projets, sans système hiérarchique. Il y a moins de pression décisionnelle et cela rend le travail plus agréable et authentique. Je le fais parce que j’en ai envie. Bruno Borey, UX/UI designer10 ans d'expérience de freelance, en parallèle au salariat
Le tarif horaire moindre, l'impossibilité de gérer mon temps moi-même et de pouvoir partir en vacances quand je le souhaite ! May DavidUX/UI designer en freelance depuis 3 ans https://www.maydavid.com/
De travailler toujours pour le même patron. J’apprécie le fait de pouvoir travailler où je souhaite, le télétravail était déjà très courant même avant la crise sanitaire. Pour ma part, en travaillant chez moi je suis plus productif. Pierre Szuwarski (UX)/UI designer freelance depuis 6 ans
Je me suis aperçue que je n’aime pas du tout le système de validation qui existe dans le salariat : une hiérarchie pyramidale ne correspond pas au métier, qui est un métier de passion. Ceci dit ça m’est arrivé de travailler dans une agence où je m'épanouissais vraiment, tout dépend du management.
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