Un outil canadien de research tourné très journal de bord et ethnographie qui permet de faire réaliser des tâches à la maison (pre-entretien), du mobile shopping (In-moment research) et des animations de focus group ou co-création en ligne. https://recollective.com/
Je suis très compétente en méthodologie qualitative et les entretiens exploratoires, car c'est mon domaine d'expertise. Une astuce que j'ai apprise dès le début, c'est que la phase de préparation est d'une importance cruciale pour mener efficacement des entretiens exploratoires. Il y a une idée préconçue qui m'agace et que l'on entend souvent : "Il ne faut surtout rien dire, rien regarder pour arriver neutre sur le sujet." C'est la première erreur que l'on apprend à éviter lors d'études en sociologie. On ne peut jamais être totalement neutre, notre regard sera toujours biaisé. La clé est de reconnaître ce biais et de s'en affranchir. Ainsi, en lisant, en posant des problématiques, en formulant des hypothèses, on s'assure qu'au moment d'être sur le terrain, on est capable de reconnaître ce biais et de dire : "Ah, ce que je vois, c'est un regard biaisé", et on en est conscient. Si on ne se prépare pas, tout est biaisé, mais on ne sait pas ce qui est vrai ou faux. Donc, pour moi, la réussite d'un bon entretien exploratoire passe par une phase de documentation. C'est quelque chose que peu de personnes font. Prendre le temps de lire un peu de contenu scientifique ou même du contenu marketing sur le sujet permet d'avoir des premières pistes de réflexion, un point de référence. Une fois que cela est fait, on construit le protocole d'entretien en se basant sur les hypothèses que l'on souhaite étudier par la suite. Les erreurs à éviter sont justement d'induire des réponses en prétendant être neutre. Plus on est armé et préparé pour l'entretien, plus on peut être certain que cela sera un échange ouvert où l'on saura laisser la personne s'exprimer sans trop intervenir. Bourdieu dit qu'un sociologue est quelqu'un qui regarde avec ses yeux, tout comme un photographe prend une photo ou un peintre peint un tableau. Ainsi, il transcrit une réalité vue à travers son regard. Cependant, si ce regard reste complètement subjectif, sans être encadré, il devient inexploitable. L'erreur est de croire que la naïveté ouvre toutes les possibilités, alors qu'en réalité, pour moi, cela réduit considérablement la portée de l'étude.
Le qualitatif est incontournable dans un projet, mais j'ai tendance à essayer de le transformer en Quanti ou de venir l’appuyer par du quanti.
Souvent, sur un nouveau projet je vais me servir d’outils comme les analytics des sites Web, les bases de données produits, des bases de données clients, des bases de données utilisateurs ou prospects pour commencer.
Mais aussi les enregistrements des appels entrants, les mails, les avis déposés tout ce qui tourne autour de la relation client sans être encore bien intégré au process de l’entreprise.
Tout ce que va exprimer l’usager sur son parcours.
En résumé :
Et c’est cette méthodologie que j’applique.
On teste tout, tout le temps.
Aujourd'hui, je ne fais plus vraiment la différence entre le Quali et le Quanti, parce que, Lisa(notre outil) va transformer le Quali en Quanti. Donc j’essaie de rationnaliser toujours plus pour:
Evaluer et repérer les biais
Segmenter si besoin
Contrôler et tester
Je n'utilise plus seulement la note pour les NPS parce que la note c’est subjectif et tu ne sais pas pourquoi tu as pris un 2 si tu ne fais pas corréler les avis.
La France, est une habituée de la moyenne morbide qui peut totalement fausser ton résultat.
Pour vérifier ce piège, un petit tour sur TripAdvisor, un petit filtre sur les gens qui ont mis une note de 3 ou 4 et prenez le temps de lire les avis… Ils vont contenir les mots
« Excellent », « Très bonne cuisine rien à redire», “The place to be”... alors que la note n’est pas la maximale, ensuite changer la langue pour un même établissement et vous serez surpris des avis anglo-saxons !
Donc, si vous vous fixez uniquement sur la note, vous risquez de passer à côté.
Comment détecter les phénomènes sociaux émergents une nouvelle technologie, un nouvel usage ou un nouvel imaginaire sociétal ? L'enquête qualitative, parce qu'elle est au plus près du terrain et des acteurs, permet de mettre au jour des faits, des signaux faibles, des mécanismes sociaux, qu'une approche quantitative ignorerait. https://www.amazon.fr/dp/2130617670
Le guide pratique et pourquoi de mener des recherches internationales sur le terrain pour informer et inspirer les produits, les marques, les stratégies, les politiques et les communications. https://www.amazon.com/dp/1939727065
Du fondateur de l'agence red associates. Madsbjerg nous montre parmi les plus grandes réussites d'aujourd'hui quelles ne découlent pas d'une pensée «quantitative», mais d'un engagement profond et nuancé avec la culture, la langue et l'histoire. Basé sur son travail dans certaines des plus grandes entreprises du monde, dont Ford, Adidas et Chanel, Sensemaking est une position provocatrice contre la tyrannie des mégadonnées et du scientisme, et une défense urgente et en retard de l'intelligence humaine. https://www.amazon.com/dp/031639324
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