En tant que chercheur et neuroscientiste, je suis souvent confronté à la question des responsabilités et des droits d'exécution des différents examens de la vue. Lors d'une récente réunion avec mes collègues orthoptistes et optométristes, j'ai proposé une nouvelle organisation pour clarifier ces responsabilités. Ma proposition consiste à établir un protocole clair, définissant les examens que chaque professionnel peut réaliser en fonction de sa formation et de ses compétences. Par exemple, les optométristes pourraient se concentrer sur les examens de la vue de routine et la prescription de lunettes ou de lentilles, tandis que les orthoptistes pourraient gérer les rééducations visuelles et les bilans de motricité oculaire. Quant aux ophtalmologistes, notre rôle serait de nous concentrer sur les diagnostics complexes, les examens invasifs et les traitements chirurgicaux. Cette répartition des tâches permettrait non seulement une meilleure efficacité mais aussi une meilleure prise en charge du patient. Pour y parvenir, je suggère de mettre en place des formations interprofessionnelles régulières, permettant à chaque professionnel de comprendre les spécificités et limites des autres spécialités. Cela favoriserait une meilleure communication entre nous et optimiserait la prise en charge des patients. Enfin, je pense qu'il est essentiel d'inclure une clause de réévaluation périodique de ce protocole, pour s'assurer qu'il reste adapté aux évolutions de nos métiers et aux besoins des patients. J'aimerais connaître votre avis sur cette proposition et discuter ensemble des moyens de la mettre en œuvre efficacement
Il y a 3 ans, fin 2018, nous avons lancé le podcast Design MasterClass. Le sujet du premier épisode ? La recherche utilisateur. Durant ces 3 années, le métier a beaucoup évolué. Nous voulons faire le point sur ce métier en constante évolution. En comprendre les pratiques, mais également tirer des perspectives en regardant vers le futur. Dans cet épisode nous parlons des outils existants pour faire de la recherche en expérience utilisateur, ainsi que l'apparition de formations dédiées. Ces deux sujets sont des indicateurs de l’évolution vers la maturité. France Wang est co-fondatrice et CPO de Tandemz, Grégoire Devoucoux est fondateur de la formation Cousto. Dans cet épisode, les témoignages de nos invité•es couvrent 4 thématiques : 1:52 • Dans le chapitre 1, nous parlons des évolutions du métier ; 15:53 • Le chapitre 2 se concentre sur l’émergence et l’usage des nouveaux outils et logiciels. Sont-ils une aide ou vont-ils remplacer ceux et celles qui mènent les recherches ? 24:59 • Le chapitre 3 aborde la question de la formation. Comment se former pour devenir UX Researcher ? Dans ce chapitre vous retrouverez également les témoignages de deux élèves ayant suivi la formation Cousto. 49:29 • Nous concluons cet épisode en dessinant de futures perspectives. Cet épisode a été réalisé et monté par Anthony ADAM. Lien de l'épisode: https://podcast.designmasterclass.fr/episode/32/ux-research-une-eloge-de-la-curiosite Les voix-off sont de Loulou Hanssen. Musique de fin : Nicolas Ker • The Suburbs of ExileEcouter
Je viens de voir passer dans mon feed linkedin ce post qui fait écho à ce que vis régulièrement auprès des équipes produit. Il est partagé par une directrice de recherche qui mentionne bien. Les tests d'utilisabilité répondent à la question: Nos utilisateurs sont-ils capables d'utiliser ce produit ? Non à : Utiliseront-ils ce produit ? ( en vrai !) Comme il est d'adage de répéter, vous pouvez avoir un super produit utilisable, ergonomique etc mais qui ne répond pas de manière supérieure aux besoins de vos utilisateurs. (comparé aux options existantes) Notons aussi que pour répondre à ces questions, vous pouvez faire toute la recherche du monde mais c'est en lançant vraiment que vous observerez ce qu'il se passe. (D'où l'utilité de soft launch, beta fermée etc..) Avant de se lancer dans la construction et le développement, la phase d'UX stratégie est primordiale et permettra de placer le produit dans la bonne configuration.
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Alexis Gérôme
· Staff UX researcher
· il y a 2 ans
Hello à tous! Hier il m'est arrivé une histoire assez marrante, et j'aimerais votre avis dessus. J'ai été contacté par un exécutif d'un gros institut de recherche classique et global. Basiquement le discours était : pourquoi ce gros institut s'intéressait à l'UX research (besoin client), que c'était un facteur de croissance, et (évidemment) qu'il cherchait quelqu'un pour monter et faire grandir cette business unit. Soit en embauchant, ou en rachetant des agences / talents déjà en place. C'est peu dire que j'ai été totalement pris au dépourvu. Néanmoins, plus le fait de recevoir une offre, j'avais ces questions en tête : Maintenant que même ces instituts se mettent à investir et structurer fortement leurs offres qu'est-ce que cela veut dire pour notre profession ? Mais surtout, que faire maintenant que les clients de ces gros instituts (Big pharma, tabacs, Agro-alimentaire, chimie etc..) veulent mettre en place une démarche UX ? Comment protéger les utilisateurs contre l'abus de notre savoir et éviter que la démarche ne se retourne contre eux ? Soyons honnête, ce sont des organisations drivées par le profit pur, non par l'humain et le bien être de leur clientèle. Dans un monde, où ce genre de choses vont continuer à arriver, et leur rythme va ne faire qu'augmenter ma question est donc la suivante : Quelle est l'attitude que les professionnels UX (et recherche) devraient observer face à ce désir de boîtes peu éthique de construire des départements de recherche UX ? (4 possibilités me viennent en tête, mais j'aimerais explorer le plus d'angles possibles, peut être il y a plus de possibilités à explorer) Accepter, et sauter le pas car si ce n'est pas moi c'est quelqu'un d'autre qui le fera? Les big business mettront les sous et cela nous dépasse totalement. Refuser, et garder cette vision "pure" de l'UX afin de ne pas contribuer à ce mouvement. Accepter le courant en se disant que l'on pourra changer les choses de l'intérieur et le faisant du mieux que l'on peut à notre manière. (Ce que l'on a appris avec d'autres situations similaires comme cela est que l'on ne change pas un système de l'intérieur...) Dénoncer ces risques inhérents et éduquer le public à la manière d'un tristan harris ? Avez-vous d'autres options qui vous viennent en tête ? Merci :)
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Alexis Gérôme
· Staff UX researcher
· il y a 3 ans
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