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  • Mon approche lorsque je livre les insights à mes clients
    Pour livrer mes insights, il y a des orientations qui sont vraiment les avenues du design pur. C’est des espèces de How might we en 5 dimensions.  5 canevas dans lesquels ils vont pouvoir avoir tout ce qu'il faut pour finir leur next steps.  Puis j’utilise en fait les design principles comme pseudo recommandations. C’est beaucoup plus facile à manger, à prendre dans les dents. Donc c’est assez rare qu’on me demande des recommandations. Mon but, c’est que le scénario préférable, mes clients commencent à penser que c’est à eux, c'est le leur, c’est leurs idées. Et puis je commence à me diluer dedans et c’est parfait, c’est que ça marche.                                                                                                                                  

    Il y a différentes manières d’approcher les ateliers, je change un peu chaque fois.

  • Ça va dépendre de la culture de la boîte, mais il y a des boîtes où la mise en scène est hyper importante, la performance, ils veulent cartonner, il faut être un winner, c’est superimportant. Et la possibilité de prendre des risques est plus limitée. 

    Là, il faut générer une espèce d’approche plus TedTalk.

    « Ce sera fabuleux, que du wow ».

    Donc je sais faire, je me prépare bien la nuit d’avant parce que mon cerveau il doit être à fond. Il faut tout loader, comme un texte avant une pièce de théâtre.

    Il y a aussi des cultures avec lesquels tu peux mieux composer et où tu peux dire

    « Écoutez, moi je veux vous proposer un truc en 3 fois, donc on va mettre 2 semaines, après la deux,j ’aimerais beaucoup que vous dormiez un peu dessus. J’aimerais que la partie qui vienne de l’humain avec son imagination soit plus impliquée, plutôt que la partie « ordinateur » qui prend des décisions qui calculent, qui évalue, qui décide. C’est-à dire l’implémenteur” avec son goût pour l’action et la pensée convergente.

    C’est une femme fabuleuse avec qui j’ai eu la chance de bosser, Noell Dye. Qui un jour m’a dit: 

    « Dans mes projets, il y a deux semaines où on ne fait rien. » Elle l’annonce clairement à ces clients.

    Ça fait partie de son process. Et académiquement ça tient, en gestion des processus créatifs, aussi. C’est une manière de prendre en compte la réalité neurologique, affective, psychologique de l’humain. Pas toujours compatible avec les logiques de chaînes d’assemblage productivistes du lean et du sprint.

    En fait, on n’aura pas d’idées avant deux semaines. C’est aussi ce qu’enseigne Van Patter, avec chez lui l’importance du sensemaking par rapport à la réponse créative.

    Plus un problème est complexe, plus il est important de prendre le temps de l’examiner et de le laisser nous influencer.

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  • Evolution et objectifs de mes livrables.

    Le Covid m'a amené à changer mes livraisons. Le prototype du début, c'était un Kanban dans notion.

    Le client recevait un Kanban un peu comme une espèce de site web très visuel, un Pinterest avec un découpage de toutes les différentes sections. Mais c’est pas du tout assez accessible pour un client corporate qui n’a pas Notion, qui ne connaît pas le Kanban et qui n’a pas envie d’ouvrir et de fermer le truc. 

    Donc très vite, j’ai pivoté sur Miro, et je me suis fabriqué petit à petit des gros building blocks, en vrai des datawalls. 

  • En fait, j'ai une partie de ma recherche que j'appelle le Codex, qui est toutes les sources auxquelles je fais référence, de manière presque académique, des notes, des codes hyper faciles, des liens pour tout retrouver. Tout sur ce quoi je suis tombé dans le Codex. 
  • Puis dans Google doc, la navigation de côté est super bien faite, ça marche sur mobile, et il y en a qui aiment bien lire et qui trouvent ça cool, ils se baladent dedans. J’en fais un espèce de executive summary d’une douzaine de pages que je mets vraiment à la fin de la recherche.

    À partir de ça, tu peux tout fabriquer le reste : 

  • Ça sera des sticky notes, 
  • Des moodboards dans des canevas bien structuré  
  • Mon trend radar
  • Ma recalibration. 

    À la fin, quand j’ai livré, tu as un sprint qui est prêt. J’ai fabriqué des canevas qui permettent de framer tes grandes questions de recherche. 

    Puis en fait tu vas aller chercher dans la recherche les briques dont tu as besoin pour fabriquer ton framing de recherche et ça te donne des grandes avenues dans lesquelles tu peux faire ton idéation. 

    En fait, mon job to be done, je travaille dans le business de l’orientation. 

  • Je ne fais pas assez la différence dans notre métier entre la créativité et l’imagination. 
  • Moi je viens pour t’aider à développer ces représentations intérieures, un peu comme le champ intérieur chez les musiciens. 
  • Tu peux entendre ta propre voix quand tu penses mais tu peux chanter à l’intérieur de toi. Donc la visualisation est super importante pour comprendre des situations qui ne nous affectent pas L’imagination, ce n'est pas juste un truc de rêveurs créatif pour imaginer du Mobius.

    Non, non, non. Sherlock Holmes a besoin d'imagination pour faire des inférences, de l’inductif. 

    On dit que l'imagination c’est breach the gap between the known and the unknown. 

    C'est ça ma mission.

    Donc je veux fabriquer ce datawall qui ça être très riche et en plus, je rajoute des principles design qui sont propres à la recherche. 

    Ce qui fait que je vais te donner toute une série d’équipements, d’instruments qui vont maintenant t’aider pour aller monter ta montagne et je t’ai envoyé sur la bonne piste, tu as ton matos et tu ne retrouves pas au point zéro à fabriquer ton sprint, où tu vas tu vas systématiquement sacrifier la profondeur de l'investigation à la justesse pour la vitesse et la visibilité.

  • Pascal Wicht · il y a 1 an
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  • Ma vision de ce qu’est un livrable actionnable

    Le livrable actionnable, déjà c’est un livrable qui pose des questions, et c’est un livrable qui est incomplet.

    Par incomplet j’entends un livrable qui ne tire pas toutes les conclusions à la place des autres expertises, qui laisse la place au marketing, aux dev, au legal, de venir ajuster et compléter ce livrable au moyen d’un workshop de restitution qui leur posera des questions. 

    Parce que c’est un livrable qui se co-construit au fur et à mesure de comment tu le présentes. 

    Déjà, c’est présenté sous forme de workshop,et pas présenté sous forme de Powerpoint. (Bien que Powerpoint puisse être un outil complet de ces présentations.)

    Quand tu penses aux lightning talks qui ouvrent normalement les design sprint, la plupart sont des Powerpoint. 

    Mais ce sont des choses qui posent des questions, et c’est un moment où tu prends du temps pour arrêter tout le monde et faire franchement des exercices avec tout le monde de :

    “Bien, voilà, on vient de présenter ça, maintenant, vous, selon les priorités de votre équipe, dans tout ce qu’on vient de présenter, quels sont les 3 points saillants, les priorités, puis faire du dot voting. “ Ensuite, à partir de là, prendre des décisions sur ces fameux points qui ont été priorisés. 

    Donc un livrable actionnable c'en est un où les personnes qui devraient recevoir la présentation d’un livrable, avec une étape de préparation avec les PO, les PM, on se dit : 

  • “Voilà, on va présenter les résultats dans deux semaines, donc comment on le rend actionnable ?
  • Quelles sont les questions qu’on va poser aux gens ?
  • À quel moment est-ce qu’on arrête la présentation pour faire un exercice, pour que les gens s’investissent et se disent en plein milieu de la présentation :
  • “ Bon ben, tel point est super important, tel point on arrête d’en parler. Et c’est un livrable du coup qui est complètement malléable.” Ce n’est au final qu’un support de workshop.
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