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  • Bel article sur comment naviguer le Burnout.
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  • Erreur: Aller bosser dans des boites pour une mauvaise raison.

    Par exemple, une erreur parcours que j’ai réalisé c’est lorsque que j’ai commencé dans une boîte et après je me suis dis:

    “Merde, je n’ai rien à faire là” 

    Je suis allé bosser dans des boîtes sur des projets qui finalement ne me ressemblaient pas du tout. 

    J’y suis allé parce que j’étais attiré par le poste ou par le salaire, et finalement une fois dedans, le projet en lui-même ne me bottait pas plus que ça. 

    L’ambiance ne me bottait pas tant que ça. Il y a des trucs que je ne peux pas découvrir juste avant les entretiens. Mais tu vois, rien que le projet, je savais que ça ne le faisait pas. 

    Du coup, un des trucs c’est ne pas aller quelque part pour le salaire ou l’intitulé du poste. L’important c’est le projet et l’équipe. C’est pour eux que tu te lèves tous les matins, si ca ne va pas avec l’un ou l’autre alors le travail ne sera pas plaisant. 

    Donc l’apprentissage que j’ai de cette expérience c’est de prendre du temps pour se faire sa feuille de route personnelle, et de prendre du temps pour se faire un persona de soi-même (par exemple ). 

  • Pour savoir qu’est-ce que j’aime ?  
  • Qu’est-ce que je veux faire, quels sont les trucs sur lesquels je ne veux pas bosser ?
  • Quels sont les trucs sur lesquels je veux bosser ? Qu’est-ce qui me rend heureux dans mon travail ? 
  • Quels sont les trucs qui me rendent heureux dans mon travail ? 
  • Quels sont les trucs qui me passionnent, qui me motivent au sujet de mon boulot, et au contraire, quels sont les trucs que j’ai envie d’essayer ? 

    Prendre du temps régulièrement aussi pour se dire : 

  • Dans mes expériences passées, quels sont les moments qui me restent émotionnellement comme saillants, les plus agréables ? 
  • Au contraire les moments saillants qui étaient désagréables ?

    Par exemple : 

    “Sur les X années qui sont passées, ça, je ne veux plus jamais le vivre. “

    Ce type de situation, je ne veux plus y être, ce type de projet, ce type de futur. 

    Au fur et à mesure, donc au début forcément c’est compliqué de le faire au début quand on est junior on peut se dire ouais, voilà le genre de choses vers lequel je veux aller, et voilà le genre de choses que je ne veux pas aller, et au fur et à mesure on commence à se dire voilà les choses que j’ai aimées et les choses que je n’ai pas aimées. 

    Je pense que c’est essentiel, au fur et à mesure de se dresser sa cartographie, comment est-ce qu’on veut évoluer dans cette carrière. 

    Par exemple quels sont les boulots sur lesquels on doit aller, où on ne doit pas aller. 

    Au moins ça, ça permet de sentir à un moment qu’en tant que free, on est surexposé à ça parce qu’avec toutes les missions qui nous arrivent, les propositions et tout, il y a des moments où tu sens le truc. 

    Tu te renseignes un peu sur la boîte, tu as un premier entretien, tu sens qu’il y a un truc qui ne passe pas. Tu te dis, “ Je ne peux pas y aller.” 

    Mais si on n’a pas fait ce taff de profiling avant, je trouve que c’est beaucoup plus compliqué à sentir. 

    Donc quand tu as tout le profiling qui a été fait, que tu as posé plusieurs fois ces questions tout le long de ta carrière, au bout d’un moment, les projets arrivent, tu les vois et assez rapidement tu te dis : 

    “Ouais, ça, c’est un projet pour moi.” 

    Tu le sens, il y a cette valeur, cette valeur, que je retrouve par rapport à cette proposition-là que j’avais avant. 

    Ou alors tu te dis : 

    “Ça, ce n’est pas pour moi. Il y a des designers qui se plairont dans ce type d’ambiance, dans ce type de projet, ben je leur laisse. “

    Surtout, ne pas avoir peur justement de dire non à des projets, et même à des postes. 

    Si quelqu’un cherche vraiment une boîte, ne pas forcément sauter sur le premier truc, ne pas avoir peur de dire non parce que plus tard, quand on a de la chance, on nous proposera vachement de taff. 

    Donc si au début tu te dis : 

    “Il faut vraiment que je saute sur un truc” peut-être qu’il vaille mieux de dire non pour attendre ce qui arrive derrière.

    Dans la même veine, une dernière chose que je voudrais préciser: il ne faut pas avoir peur de partir d’un projet / boite.

    J’ai vu des gens extrêmement doués, des ergo qui étaient géniaux en termes de communication et de compétences partir en burn out, ou vivre avec le syndrome de l’imposteur au point que ça en détruise leur vie.

    Tout ça pour une peur de partir de l’entreprise, alors que les signaux étaient là.

  • Manque de culture design
  • Le travail n’est pas pris en compte
  • Ça se passait mal avec leur manager

    Donc si cela vous arrive, n’hésitez pas à partir, vous retrouverez un meilleur endroit.

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  • Un conseil que j'aurais aimé: Ne pas se mettre le stress de faire un truc excellent

    Une erreur pendant les premières années de ma carrière était le stress de faire un truc excellent. Ma première boîte m’a poussé à faire ça, et viser vraiment le top du livrable pour les clients. Je pense que c’est à la fois une bonne école et une très mauvaise habitude.

    C’est une bonne école parce que tu es forcé à en baver, à pousser le niveau, mais ensuite dès que tu arrives à des endroits où il faut produire et que tu ailles assez vite, tu stresses, c’est le syndrome de l’imposteur alors qu’en fait, dès le début, la règle des 80-20, est au fond très importante.

    En vrai, depuis pas si longtemps que ça, 4 ou 5 ans, je me dis : 

  • “Ne mets que 20% de temps sur le truc” au début j’ai eu l’impression que finalement, 20% ce n’est pas grand-chose. 
  • Mais avec ces 20% je ne mets vraiment que l’essentiel.

    Ensuite la finalisation se fait au travers des discussions avec les gens pour remettre un peu d’effort et corriger les choses.

    Mon grand learning c’est qu’il faut être content de ce que l’on fait et ne pas se mettre une pression de dingue. Dès que l’on vise ce dernier quart (en production) ça devient le burnout, la désillusion, et vite un piège.

  • David Jeanne · Senior Lead Designer · il y a 1 an
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  • Burn out et niveaux d’exigences
    S’il y avait un conseil que j’aurais voulu qu’on me donne au début de ma carrière est de faire attention au burn out, et plus concrètement à l’investissement émotionnel.  Avec le niveau d’exigence en thèse, j’ai fait un burn out, et j’ai gardé cette habitude d’aimer de travailler et de faire des journées de 13-14 heures où je commence à 7H30 du matin pour finir à 21H.  Je ne m’écoutais pas assez, et c’est ça le conseil que je donnerais à tous le monde, il faut savoir se dire stop, ne pas tout miser sur le boulot et rester ouvert à son entourage.. Quand vous sentez que vous bloquez, il faut savoir vous arrêter et demander de l’aide. J’ai toujours été entouré de personnes bienveillantes autour de moi, et je n’ai pas assez souvent fait appel à elles. Alors qu’il ne faut surtout pas hésiter à dire Je ne sais pas, Je n’y arrive pas, J’ai besoin d’aide ou j’ai besoin de plus de temps “ C’est la base en fait:  Avant de parler de compétences et de connaissances. Si vous arrivez à gérer ça, ça vous aidera pour tout le reste. Savoir identifier si vous ne pouvez pas prendre plus de projets, ou si au contraire vous avez encore de l’énergie pour un petit extra par là, ça fait toute la différence.  Par exemple, en ce moment, je suis super chargé, j’ai dit oui à tout, mais je suis en forme car je suis tout seul à la maison pour 15 jours et que je n’ai pas de distractions.  Mais j’ai déjà prévenu mon manager, qu’après je vais avoir besoin de prendre moins de projets, et pourquoi pas en faire encore moins.
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  • Un exercice pour définir les causes du burn out.

    Un exercice que je fais en coaching avec mes clients, c’est d’identifier leurs valeurs profondes, les valeurs vraiment personnelles. Il y a un exercice de Brené Brown qui est excellent sur les valeurs. On choisit deux ou trois valeurs maximum, et ensuite, je base tout mon travail là-dessus. Dès qu'il y a quelque chose qui ne va pas trop, je regarde. “OK, est-ce que c'est en accord avec mes valeurs ? “ Souvent, quand on commence à glisser vers un burn-out, c'est que ce qu'on fait ou alors le fonctionnement dans lequel on se trouve n'est pas en accord avec nos valeurs. Ce décalage-là, au bout d'un moment, devient une espèce de dissonance cognitive qui s'installe. Ça peut être personnel, mais ça peut être en lien avec l'entreprise, si on est salarié surtout.
    Il y a forcément des problématiques assez communes dans les scale-ups. Par exemple un manque de reconnaissance pour le travail qu'on fait. Il y a beaucoup de personnes qui se retrouvent par exemple à faire le travail d'un senior pendant un an et ne jamais avoir cette reconnaissance parce que « Oh mais tu ne penses qu’au salaire » « Ce n'est pas le que ça le boulot »  « Il faut pratiquer avant d'avoir la promotion ». Oui, mais en fait, il y a des limites. En tant que manager, on peut vraiment influencer ces pratiques-là. On peut mettre en place des définitions autour : “Quand est-ce qu'on attribue une promotion à quelqu'un ?” “Quelle est la définition exacte de chaque rôle ? “ Quelque chose qui est hyper angoissant, mais là où peut s’en rendre compte, c'est lorsque les rôles ne sont pas clairement définis. Du coup, on se pousse soi-même à apprendre toujours plus, à prendre toujours plus de responsabilités. Parce que notre rôle n'est pas défini et avec des limites claires. Comme on veut avoir une bonne performance, on fait toujours plus, et il n’y a plus rien pour nous arrêter.
    Au final, c'est un système dans lequel quand on fait toujours plus, on est récompensé par des bonus, et du coup, ça encourage ce type de comportement. De l’autre côté on ne récompense pas les personnes “normales”. Celles qui travaillent de manière très stable, qui sont régulières, qui ne bougent pas, et qui ne vont peut-être pas faire une performance de fou sur des projets, mais par contre qui sont ultra constantes et qui apaisent quand même les équipes. Ce type de personne est très importante dans une entreprise.

    Il est crucial de comprendre que chacun a sa propre valeur et que chaque rôle, qu'il soit exceptionnel ou stable, contribue à la réussite de l'entreprise. En remettant en question notre manière d’évaluer et récompenser la performance, nous pouvons établir un équilibre plus sain et favoriser un environnement de travail respectueux des valeurs de chacun.

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  • Reconnaitre les signes du burn out

    Les premiers signes que j'ai pu remarquer, basés sur ma propre expérience et celle de personnes de mon entourage, sont les suivants :

  • On se retrouve avec de moins en moins de temps pour soi en dehors du travail. Ce n'est pas forcément dû à des horaires de travail excessifs, mais plutôt à une intensité qui fait que, une fois rentrés chez nous, nous n'avons plus suffisamment d'énergie pour voir des amis, faire des activités ou simplement nous détendre.
  • On devient plus irritable et grognon.
  • Personnellement, j'ai réalisé qu'il y avait un réel problème le jour où j'ai eu un comportement inhabituel. J'ai répondu de manière très sèche à un collègue, sans même savoir pourquoi. Ce n'était pas du tout représentatif de ma façon d'agir habituellement, et cela m'a alerté sur mon état émotionnel.

    Peu de temps après cette situation, j'ai craqué. Les émotions sont devenues trop fortes, et j'ai éclaté en larmes dans les toilettes. Le lendemain, j'ai dû entamer un arrêt maladie prolongé.

    Ce sont ces petits signes qui commencent à apparaître. Ensuite, il y a les signes plus classiques lorsque les choses empirent :

  • Des crises d'angoisse.
  • Des perturbations du sommeil.

    Une pensée constante centrée sur le travail ou, à l'inverse, une incapacité à ressentir des émotions. Ce dernier point est particulièrement alarmant, car on se retrouve comme anesthésié, incapable d'éprouver de la joie, de la colère, ou même de ressentir quoi que ce soit. C'est un état où tout devient plat et gris, et c'est à ce moment-là qu'il est vraiment important de s'inquiéter et de chercher de l'aide.

    Chaque personne réagit différemment, mais on observe souvent des symptômes physiques tels que :

  • Une tendance à tomber malade fréquemment.
  • Un fort sentiment de mécontentement vis-à-vis du travail, même si les tâches que nous accomplissons devraient normalement nous plaire ou nous intéresser.
  • Des difficultés à avancer, une sensation de blocage mental et une lenteur de pensée. 

    Personnellement, je me sentais totalement déconnectée lorsque j'étais devant mon ordinateur, incapable de faire fonctionner mon cerveau à son rythme habituel. Même si en apparence j'avais l'air d'être parfaitement fonctionnelle, il y avait un énorme blocage qui m'empêchait de démarrer.

    J'ai toujours été habituée à avoir un cerveau qui fonctionne bien, comme un outil efficace, mais à ce moment-là, il semblait totalement réticent à travailler.

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  • Que faire lorsque vous vous retrouvez dans une organisation toxique

    (Disclaimer: ça dépend beaucoup du caractère de chacun et chacune. Moi, je suis d'un caractère plutôt combattante et disons que j'ai du mal à me taire..)

    Je crois qu'il est crucial de ne pas se laisser intimider par la hiérarchie et de pouvoir communiquer avec les autres sur un pied d'égalité. Ce n'est pas une question de manquer de respect à la hiérarchie, mais plutôt de ne pas craindre de soulever des problèmes et de les expliquer de manière concrète. 

    Il s'agit d'observer, de prendre du recul et de se poser les questions suivantes :

  • Quels sont les éléments qui relèvent de ma responsabilité ?
  • Quels sont les facteurs de stress personnels que je dois gérer ?
  • Quels sont les problèmes qui semblent plutôt systémiques ?
  • Sur quels aspects puis-je agir ?
  • Sur quels aspects je n'ai pas de contrôle ?

    En explorant ces questions, nous découvrirons inévitablement des domaines sur lesquels nous pouvons agir, ainsi que des problèmes systémiques qui peuvent remettre en question le fonctionnement de l'entreprise. Peu importe notre niveau hiérarchique, même en tant que junior, nous devrions pouvoir discuter de nos préoccupations réelles avec un manager plus senior qui a le pouvoir d'intervenir. Si cette personne n'est pas du tout à l'écoute et nous rejette en disant que nous ne sommes qu'un simple junior qui ne sait rien, il peut être préférable de quitter cette entreprise.

    Lorsque j'ai vécu mon burn-out parce que j'avais dépassé mes limites, il y a eu une ouverture dans l'entreprise où je travaillais. Une discussion s'est engagée, un dialogue s'est instauré, et cela a été d'une grande aide pour la suite. Aujourd'hui, ils sont beaucoup plus attentifs à ces questions, et cela fait partie intégrante de leur approche. Il faut du temps, cela prend quelques années, mais dans une grande structure, c'est normal. Cependant, cela a lancé quelque chose de positif.

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