Pour une mission, selon les cas on a généralement soit un bon de commande pour un nombre de jours donné pendant une durée donnée, soit pour un forfait global. Au cours de la mission, il arrive parfois qu'une situation d'urgence se présente obligeant l'équipe à se mettre en charrette pour tenir les délais de livraison. Quand on est freelance, c'est une situation parfois délicate à gérer. Comment réagir ? Car une situation de charrette témoigne d'un problème d'organisation dans le projet ou d'un besoin qui n'avait pas été initialement exprimé. Il est donc normal que cela ait un coût pour le client final. Si possible, il est toujours préférable d'avoir un contrat signé avant la mission (soit via votre agent de freelance, soit en direct avec le client) indiquant qu'en cas de travail après 20h, les jours fériés ou les weekends, le TJM sera automatiquement majoré de 30% par exemple. S'il n'y a pas de mention dans le contrat, personnellement je trouve qu'on a quelques options : Expliquer au client que ce n'était pas prévu dans le devis initial et valider un complément de X€ pour cette charrette avantla charrette. Expliquer au client que ce n'était pas prévu dans le devis initial et acter que c'est un geste commercial que vous faites pour assurer la bonne conduite du projet. Refuser. Avez-vous d'autres manières d'approcher cette situation à partager ?
Je discutais la semaine dernière avec une freelance qui était head of et à finalement décidée de se lancer. On parlait de clients, intermédiaires, lorsqu'elle à dit que quelque chose de très vrai. "Si je travaille en direct avec un client, je préfère baisser mon TJM pour avoir le contrat plutôt que d'avoir un TJM plus haut et ne pas avoir le contrat, ou devoir travailler avec un intermédiaire." Après plus de 2 ans et demi en free, je n'avais pas trop réfléchi sur ce sujet mais je dois admettre qu'en réalité travailler en direct avec son client est toujours plus gratifiant que passer par des intermédiaires. A long terme il y a plus d'avantages d'avoir réussi à avoir mis un pied dans la porte plutôt que pas. (ca depend de la négociation évidemment). Surtout en cette période de conjoncture économique plus tendue niveau cashflow pour toutes les entreprises.
Quand j’ai commencé, j'aurais voulu avoir une idée un peu plus précise de ce que sont les salaires dans les équipes UX. Parce que mon parcours relève de la fac en Langues et pas d'une école donc je n'étais pas préparée aux salaires de designer et je pense que je me suis longtemps sous-vendue. C'est mon impression ces dernières années mais l'UX s’ouvre de plus en plus à des profils universitaires qui n’ont pas la connaissance des tarifs dans le privé. En recherche, pas mal de personnes qui arrivent de la sociologie ou de l'anthropologie. L’UX writing, c'est très atypique, il n'y a pas une formation qui y mène et pas de préparation aux attentes salariales.
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