Comment évaluer le stakeholder en face de soi.
Maintenant, lorsque je discute une mission avec un stakeholder j’essaie de détecter si la personne en face de moi est prête de se laisser guider par la main. (En gros si c’est le bon moment pour elle)
Aujourd’hui j’arrive à le sentir, et mon gros apprentissage est que tu ne peux pas amener quelqu’un qui ne veut pas être guidé.
Si tu le fais, cette personne le fera pour les mauvaises raisons et cela se retournera contre toi plus tard dans le projet.
Donc, lorsque je le sens, je propose “Je n’ai pas la science infuse, on va ensemble aller dans cette direction pour ces raisons…”
Là, où les gens sont prêts, j’essaye d’être pédagogue et de les rassurer sur le processus et que cela ça va bien se passer, et qu’ils peuvent me faire confiance.
Lorsque l’autre côté ne veut pas être guidé, car trop d’enjeux, c’est trop tard, ils sont déjà dans la dernière ligne droite, je ne cherche pas à faire une révolution.
Au contraire je joue avec la situation et je préfère jouer la montre et dire :
“Ok, on va se donner les moyens d’analyser les résultats, et observer quel est l’accueil afin de définir les manières d’améliorer tout cela”
Je pense qu’il faut rester humble dans ce genre de situation, et observer quelles hypothèses sont invalidées, ou au contraire validées, car on a toujours des surprises.
Mais il faut surtout dépasser le “Eh, je vous l’avais dit, donc vous m’écoutez maintenant ?”
Ça ne marche jamais.
Mais plutôt se diriger vers :
“Tiens, la manière dont on a procédé ne marche pas, il faut péter 80% de ce que l’on a fait pour reconstruire, où il faut faire une V2 rapidement pour ces raisons 1. 2. 3. ”
Le plus important c’est de se poser la question: “Où est-ce que je peux appuyer et qui va vraiment faire mal et que si on fait différemment on aura plus d’impact ?”