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Faire un bilan de connaissances du projet
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Faire un bilan de connaissances du projet

Il y a un exercice incontournable que je réalise à chaque projet et qui a une valeur inestimable. Je suis entrain d’écrire un article justement à ce sujet, donc j’essaierai d’être clair et concis, puis je joindrai un lien vers l’article complet si nécessaire. 

Cet exercice est une version modifiée du KWHL Chart. 

Un tableau utilisé en phase préparatoire de recherche pour mettre à plat ce qu’on sait (Know), ce qu’on veut savoir (Want), comment nous allons l’apprendre (How), et pour finir ce que nous avons appris (Learned).

C’est plutôt simple, dans un premier temps, je vais collecter de la donnée secondaire (données existantes, effort de recherche précédents et leurs apprentissages, …) 

Après avoir consommé cette donnée, je vais faire un bilan sur ce que l'on sait, ce que l'on ne sait pas, je vais essayer de le faire avec toutes les personnes impliquées dans le projet.

Le fait de dire à voix haute ce qu’on sait et ce qu’on ne sait pas, injecte une bonne dose d'humilité dans l’équipe. A partir de ce moment tout le monde part sur un même pied d'égalité, et on peut admettre les choses qu'on ne connaît pas, sans peur d’être jugé.

Ce bilan de connaissances, je le considère comme étant ma responsabilité et ça rejoint le premier sujet dont on parlait, à savoir le fait de posséder un sujet ou de prendre la responsabilité de quelque chose. J'estime que c'est à moi de réunir et de guider. 

Je le vois comme ça le rôle de product designer ou de designer en général. 

Quand c'est possible, je le fais avec des personnes de l'analytics, du business, tout ceux qui font partie du product management ... Tous ceux qui détiennent une connaissance sont les bienvenus. 

Par contre, quand ce n'est pas possible, je pars d'un document et puis après ça va partir en mail et en requête de données. 

J'essaye de rédiger des questions et ensuite de les envoyer. 

Pour les questions j'essaye de ne pas demander de données trop spécifiques.

J'essaye de poser des questions en premier lieu afin de laisser les gens qui travaillent avec moi réfléchir. 

Par exemple : "Je veux telle donnée précisément, je veux tels chiffres...". 

En lisant la question "Est-ce que cette fonctionnalité est utilisée ?", chez quelqu’un ça peut déclencher encore d'autres questions que moi je ne me serais pas posées. 

Une personne pourrait penser à d'autres metrics, d'autres choses intéressantes à relever ou d'autres questions à poser encore à quelqu'un d'autre.

En recherche, rien ne vaut une question bien posée ! 

La quantité et la qualité d’information qu'on peut tirer d'une bonne question est magique ! 

Je pense que c'est très important de laisser l'intelligence des gens avec qui on travaille nous aider. 

Au final je pense qu'ils détiennent une info qu'on n'a pas. C'est bien pour ça que l'on travaille ensemble et parfois on peut passer à côté de choses si on est trop spécifique dans nos demandes.

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